être rappelé
Ludwig Romieux est un original. Curieux, audacieux, sensible. Une personnalité rare, magnétique et décalée, qui puise dans l’enfance autant que dans l’avenir. Contre l’avis de tous, à quatre ans, il commence le violon. À sept, le piano. Je serai concertiste professionnel ! Il ne le deviendra pas, malgré le Conservatoire, malgré les prix, malgré ces nuits entières à marteler d’inestimables claviers dans les salles de répétitions de l’Opéra de Paris. Ouvreur, pour gagner quelques sous, il nourrit l’espoir d’être le soliste du Troisième concerto de Rachmaninov. De ce compositeur, en effet, il aime la tristesse et le romantisme, presque fous, comme il aime l’humanité de Beethoven ou les échos littéraires et la fougue géniale perçus chez Liszt.
Mais le jeune Ludwig est aussi joueur d’échecs (quatre heures par jour) et de pétanque (tireur, précisément). Ses camarades de classe s’amusent de ses costumes, de ses cravates fluos, d’une attitude de bon élève un peu punk qui aime la norme pour mieux la transgresser. S’il fallait choisir entre être intellectuel ou artiste, cela se saurait…! En fait, le désir a la méthode pour seule limite et, étrangement, le consultant n’a pas renoncé à sa carrière musicale. Pas explicitement du moins. En septembre 2015, il reprend un cycle professionnel de piano à l’Académie de musique Rainier III (Monaco). Quelques personnes ont bien tenté de lui faire entendre que l’on ne saurait être à la fois plongeur, motard, entrepreneur enragé, engagé politique, sauveteur d’animaux abandonnés, pianiste, époux et parachutiste. Il leur donne généralement à voir un fichier Excel projetant sa vie à dix ans. Tant de cases sont déjà cochées. Il sera peut-être concertiste.
Que reste-t-il de cette jeunesse chez le consultant méthodique ? Tout. Et tout tient dans une indignation devant l’insupportable formule : « On a toujours fait ainsi… ». En cet instant, le petit Ludwig resurgit dans le regard d’adulte : Non, on va faire autrement.
La transversalité est au cœur des vies professionnelles et personnelles de Ludwig Romieux. Chaque mission, chaque projet pointe et explore de nouveaux horizons. Toute occasion de repousser la limite, challenger le statu quo ou croiser les disciplines est bonne.
Une polyvalence qui se retrouve à travers ses compétences linguistiques, puisqu’il maîtrise couramment le français, l’anglais et l’allemand. S’y ajoute l’italien, dans une moindre mesure, et un russe malheureusement déclinant.
Sans doute, ce portrait serait-il très incomplet sans une mention des sciences humaines. Brain Capital Management illustre combien le goût des idées participe de la performance du consulting. Les entreprises sont de petites trames dans les grandes trames sociales et historiques. Elles en sont d’étranges miniaturisations, des échantillons et des rouages. L’approche unique est une paresse autant que la réussite est une conquête. Lire, autant que possible, s’informer, méditer, travailler les questions à travers tous les prismes de la pensée : si le cabinet a un axe, celui-ci est transversal. Brain Capital Management promeut l’intelligence réelle, la tête bien faite, plutôt que mal pleine.
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